Vous marchez dans le noir, un pied devant l'autre, votre pas vous guide alors que vous ne distinguez rien. Le sol semble dur, un peu froid, comme du fer, mais très vite l'impression change, votre pas vous mène sur une herbe fraiche, l'humidité matinale d'une pelouse parsemé de rosé vous donne cette impression de fraicheur. De même que ce vent tiède qui souffle sur votre visage, passant sur votre peau comme une caresse fugace. Puis continuant à marcher, un pied devant l'autre, vous heurtez quelque chose, un son métallique résonne à vos oreilles, une onde sonore se répercutant dans votre esprit comme un signale, ouvrant les portes de l'imagination... Votre pas se pose alors sur un sable lisse, une forte chaleur vous accueil, vous réalisez que le soleil brille haut dans le ciel, celui-ci d'un bleu pâle, infinis vous fait perdre un moment l'orientation. Votre regard reviens sur la ligne d'horizon, s'ouvre devant vous alors un interminable dédale de collines orangé dessinant des ombres genereuses sur leurs flanc. Un pied devant l'autre, vous marchez l'esprit libre, la silhouette d'un chameau, seul, marchant droit. Une caravane, d'agréables odeurs d'épices vous entour, donnant une odeur à ces terres de sable. Au loin une tâche verte, un pied devant l'autre vous avancez vers ce point, tout autour de vous s'ettend à perte de vue un monde de silice, au dessus de votre tête, l'astre solaire, dans toute sa puissance, darde ses rayons brulant sur son empire de sècheresse, vous avez soif. Entre terre et ciel, entre sable et chaleur. Le point devant vous à disparut, quelques pas encore, alors que vous réalisez. Tournant votre regard de toute part vous cherchez cette tâche verte, tournant plusieurs fois sur vous même, une angoisse vous étrangle inexorablement vous vrillant le ventre, les yeux hagard, perdus dans cette infinis sableux... Un bruit s'abat derrière vous, alors que vous reprenez votre marche, un pied devant l'autre, un puissant souffle frais vous fait frisonner, l'eau coule devant vous, tourbillonnante pleine d'écume et de remous, sous cette cascade. L'eau semble directement sortir de la roche, un granit noir piqué de milliers d'éclats brillant, clignotant dans votre retine comme un signale... Vous distinguez alors une immense arche s'ouvrir sous les trombes d'eau, vous dirigeant vers celle-ci vous entrez dans l'eau... Celle-ci se referme sur vos chevilles, montant à vos mollets, l'arche, ouverte devant vous, scinde la cascade en deux chutes plus fines parfaitement distincte. Passant enfin sous l'arche, grelottant de froid, un pied devant l'autre, vous êtes libre de continuez à rêver...